Petin, Mouillarbourg et consorts

Descriptif technique

Fantaisie judiciaire en sept scènes, avec huit personnages, dont un rôle féminin (celui d’une jeune beauté légère).

Argument

Deux affaires judiciaires enlevées à toute vitesse par un juge pressé d’en finir. Dans la première, l’avocat, qui découvre le dossier en même temps qu’il le plaide, ne sait plus s’il doit accuser ou défendre, ni pour laquelle des deux parties il travaille ; au final, c’est le plaignant qui écope de prison pour outrage à magistrat. Dans la seconde affaire, un divorce, le président utilise sa fonction pour courtiser sans vergogne la jeune épouse.

Observations

Cette bouffonnerie doit être jouée à toute vitesse, pas du tout dans l’ambiance solennelle qui conviendrait pour « l’Article 330 » ou « un Client sérieux » ; le rythme d’enregistrement risque hélas d’être endommagé par la lecture des didascalies, dont on ne peut guère se passer.

L’une des plaisanteries du texte (sur le « numéro 100 », sans doute un euphémisme d’époque pour désigner un bordel) ne peut plus être comprise aujourd’hui.